Comme l’auteur, le héros de ce livre s’appelle Abdellah. Abdellah dit “je”. Il nous propose de le suivre dans son Maroc intime, entre Rabat et Salé, ses deux villes, qui se regardent et que sépare le fleuve Bou Regreg. Il nous raconte la première année de sa vie passée dans une bibliothèque, puis sa circoncision qui coïncide avec la découverte de son égoïsme. Plus loin, ce sont des scènes familiales autour de la radio japonaise, ou encore le mystère de la poubelle des Américains.
Le temps passe. Abdellah est à l’université et il est toujours aussi croyant. Il croit aux saints et aux signes. Il aime M’Barka, sa mère, la bien nommée. Il aime la vie, les livres. Les livres le conduiront jusqu’en Europe, où il redécouvrira l’essentiel : il est Marocain
مثل المؤلف ، بطل هذا الكتاب يدعى عبد الله. عبد الله يقول “أنا”. إنه يدعونا إلى أن نتبعه في مغربه الحميم ، بين الرباط وسلا ، مدينته اللتين تنظران إلى بعضهما البعض ويفصل بينهما نهر أبو رقراق. يخبرنا عن السنة الأولى من حياته التي قضاها في مكتبة ، ثم ختانه الذي تزامن مع اكتشاف أنانيته. علاوة على ذلك ، هناك مشاهد عائلية حول الراديو الياباني ، أو حتى لغز سلة المهملات الأمريكية.
الوقت يمضي. عبد الله في الجامعة ولا يزال مؤمنًا. يؤمن بالقديسين والآيات. يحب مباركة ، والدته التي تحمل اسمًا مناسبًا. يحب الحياة والكتب. ستقوده الكتب إلى أوروبا ، حيث سيعيد اكتشاف الأساسيات: إنه مغربي.